08/11/2024
Influenza aviaire : passage au risque élevé
Compte-tenu de la dynamique forte et persistante de circulation du virus de l'influenza aviaire dans l'avifaune sauvage en Europe et notamment chez les oiseaux empruntant les couloirs de migration traversant la France, le ministère a décidé de passer au niveau de risque IAHP "Élevé" sur l'ensemble du territoire national (arrêté ministériel du 31 octobre 2024).
Par conséquent, les mesures suivantes s'imposent désormais à tous les détenteurs d’élevages amateurs et de basses-cours du département :
- Confinement des volailles dans le poulailler ou, à défaut, la pose de filets recouvrant l’ensemble du parcours auquel ont accès les oiseaux ;
- Aucune volaille ou oiseau captif ne doit entrer en contact direct avec des volailles d’élevage professionnel ;
- Toutes les mesures sont prises pour éviter les contaminations liées aux véhicules, aux autres animaux et aux personnes extérieures à la famille, et pour limiter l’accès aux rongeurs et autres nuisibles ;
- Les mangeoires et les abreuvoirs ne doivent pas être accessibles aux oiseaux sauvages ;
- Les stocks d’aliments et de litière doivent être entreposés à l’abri de l’humidité et de toute contamination.
- Aucun point d’alimentation ou d’abreuvement sur les parcours ;
- Interdiction de rassemblement d’oiseaux (comme les concours ou expositions).
Si une mortalité anormale est constatée : conservez les cadavres en les isolant pour éviter les contacts et alertez votre vétérinaire.
En cas de mortalité anormale, le détenteur contacte rapidement un vétérinaire qui jugera de la gravité de la situation.
Dernière mise à jour le 17 octobre 2024
Contacts :
Direction Départementale de la Protection des Populations (DDPP)
19 Rue Montesquieu
85000 La Roche-sur-Yon
Tel : 02 51 47 10 00
Email : ddpp@vendee.gouv.fr
Pour toutes les informations locales :
www.vendee.gouv.fr
Pour toutes les informations nationales :
agriculture.gouv.fr
Le virus de l'Influenza aviaire continue de circuler en Vendée parmi les populations d'oiseaux sauvages.
De nombreuses mortalités d'oiseaux (principalement des mouettes, sternes et goélands) sont constatées sur l'ensemble du littoral de notre département.
En cette période de forte fréquentation du littoral, des mesures doivent être mises en place afin de limiter le risque de diffusion du virus vers l'intérieur des terres et notamment vers les zones d'élevages avicoles, mais également d'éviter l'exposition des personnes au virus.
Concernant les oiseaux malades ou agonisants :
- ils doivent être laissés sur place, ils ne doivent en aucun cas être manipulés ou transportés vers des centres de soins ou vers des cabinets vétérinaires ;
- laisser un oiseau encore vivant dans son milieu naturel permet d’augmenter les chances de rémission et contribue à l'immunité collective des colonies atteintes.
Concernant les oiseaux trouvés morts, les signalements doivent être centralisés par les services municipaux en précisant l’espèce, la géolocalisation de la découverte et l’état corporel du cadavre (sur photographie idéalement).
Des mesures de biosécurités doivent être respectées par les personnes chargées de la collecte des cadavres afin d'éviter tout risque de diffusion du virus vers d'autres oiseaux ou volailles, mais également de prévenir une éventuelle transmission à l'homme (même si le risque est faible).
Nous comptons sur votre collaboration et votre vigilance dans la gestion de ces mortalités d'oiseaux sauvages, celle-ci revêtant un enjeu de santé globale (santé animale, santé publique et préservation de la biodiversité).
Liste de pièces jointes
Découverte d’oiseaux sauvages infectés en Vendée, quoi faire ?
L’influenza aviaire hautement pathogène de l’hiver 2021-2022, due au virus H5N1, a continué de circuler dans l’avifaune sauvage, notamment sur les oiseaux autochtones du littoral de la mer du Nord, de la Manche et de l’Atlantique.
Voici les principales mesures fixées concernent la découverte d'oiseaux sauvages infectés :
1/ Le recensement des détenteurs d’oiseaux : déclaration obligatoire par les particuliers des basses-cours et autres oiseaux captifs élevés en extérieur auprès de leur mairie, les professionnels quelle que soit la taille de leur exploitation, auprès de la Direction départementale de la protection des populations (DDPP).
2/ La prévention avec la mise à l’abri de tous les oiseaux, détenus par des particuliers ou des professionnels, dans des bâtiments fermés ou sous des filets et la protection des points d’abreuvement et d’alimentation dans des lieux fermés. Il s’agit de limiter au maximum les possibilités de contact entre l’avifaune sauvage et les oiseaux domestiques (fiche d'information ci-dessous).
3/ La surveillance : en plus de l’obligation de la déclaration de toute mortalité anormale, une surveillance spécifique est mise en place dans les élevages :
- une surveillance sur la mortalité : cette surveillance se fait sous la responsabilité du propriétaire, par autocontrôle avec des prélèvements hebdomadaires sur les oiseaux trouvés morts à des fins de recherche d’influenza aviaire :
- dans tous les élevages de palmipèdes,
- dans les élevages de plein air ne pouvant pas mettre leurs volailles à l’abri,
- dans les élevages aux mesures de biosécurité insuffisantes.
- une surveillance avant les mouvements sous la responsabilité du propriétaire :
- de palmipèdes, entre élevages et vers l’abattoir,
- entre élevage pour les autres espèces,
- les lâchers de gibier.
Toutes ces mesures de surveillance ont pour but de déceler le plus précocement possible le passage du virus de l’avifaune sauvage autochtone vers les élevages d’oiseaux domestiques.
En dehors des réseaux de professionnels, des particuliers peuvent être amenées à découvrir des cadavres d’oiseaux sur la frange côtière ou dans les terres.
Il est primordial de signaler toute découverte de cadavres d’oiseaux sauvages dont l’origine de la mortalité est inconnue. En effet, cette mortalité peut être le signe révélateur d’un cas d’influenza aviaire. Lorsqu'un particulier se retrouve devant un oiseau mort (un seul cadavre suffit s’il s’agit d’un anatidé -oies, canards, cygnes... ; d’un rallidé -foulques, râles... ; d’un échassier -limicoles, hérons, aigrettes... ou d’un rapace) ou de plusieurs cadavres (pour les autres espèces, avec un chiffre indicatif de 3 oiseaux dans un rayon de 500 mètres), il doit immédiatement prendre contact avec sa mairie.
Les services de la mairie recueilleront alors les coordonnées de la personne et l'adresse/le lieu où le/les oiseaux morts ont été trouvés et prendront contact avec l’Office Français de la Biodiversité (OFB). Afin d’éviter tout risque de propagation de la maladie, il ne faut surtout pas manipuler les cadavres. Cette maladie n’affecte que les oiseaux, la consommation de viande, foie gras et oeufs ne présente aucun risque pour l'homme.
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